Le secteur du tourisme d’affaires n’est pas épargné par la crise économique. Si l’année 2013 a montré des signes d’apaisement, l’année 2012 avait connu une baisse évaluée à 4,9 %, soit un volume de 8,47 milliards d’euros de dépenses. Les entreprises ont donc du adapter leur budget et leur comportement dans la programmation et l’organisation de séminaires, de conventions, de séjours incentives et autres réunions professionnelles.
Les événements MICE toujours valorisés
Les entreprises sont confrontées à un contexte global de réduction des dépenses qui les oblige à réviser leurs priorités. Malgré la crise, les organisateurs continuent pourtant de considérer les réunions professionnelles comme des événements positifs pour la vie de l’entreprise et la cohésion d’équipe. On constate cependant un changement dans leurs comportements.
Mais avec des contraintes plus fortes
Les séjours concernent un public plus restreint, pour une durée réduite et vers une destination moins lointaine et moins onéreuse. En 2012, une manifestation s’étendait pour 23 % d’entre elles sur une demi-journée. Le nombre de participants est également moins important, le chiffre avancé étant compris entre 20 et 50 personnes. Les activités annexes sont en baisse, passant de 76 % en 2007, à seulement 44 % en 2012. Leur nature évolue, le sensationnel étant délaissé au profit d’un retour vers le terroir, la nature et les pratiques moins excluantes.
Le train de vie lié au lieu d’hébergement est fortement réduit. Le public recherche plus de simplicité en temps de crise et voit d’un œil négatif un trop plein de luxe et de bling-bling. L’ère est aux hôtels plus cosys, plus atypiques, et aux endroits originaux et inédits comme des chalets en montagne, des péniches, etc. L’image d’une entreprise auprès des collaborateurs, des clients ou des partenaires est ainsi mieux valorisée.
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