Sylvie Rouillon-Valdiguié, en charge du tourisme à Toulouse Métropole, a de bonnes raisons de penser qu’après une année 2015 un peu mitigée, le tourisme de la Ville Rose et des communes composant Toulouse Métropole reprendra des couleurs en 2016.
La Métropole compte d’abord sur le tourisme d’affaires, avec une progression notable du nombre de congrès et l’ambition de faire de cette ville universitaire un pôle d’innovation, ouvert notamment à la tenue d’une grande manifestation centrée sur les découvertes récentes de la cancérologie.
Par ailleurs, l’agence d’attractivité, qui, dans le cadre de Toulouse Métropole, regroupe, entre autres, l’office de Tourisme et l’agence « Invest in Toulouse », doit permettre de faire une promotion plus efficace de toutes les actions susceptibles d’attirer les investisseurs.
Elle mise aussi sur les touristes traditionnels et espère que ses cinq millions de visiteurs lui permettront de revendiquer pour 2016 le titre de 4e ou 5e ville touristique de France. Des touristes qui modifient d’ailleurs leurs habitudes et comptent plus sur Internet pour obtenir des renseignements que sur un Office de Tourisme, qui n’a reçu dans ses bureaux que 400 000 personnes.
La tenue de certains événements devrait également valoir à la ville une fréquentation en hausse. Ainsi, l’organisation, dans le cadre de l’Euro de football, de plusieurs matches importants, devrait attirer de nombreux spectateurs et générer des bénéfices notables pour la Métropole.
Désireuse de varier l’offre touristique classique comme celle liée au MICE, et de faire de Toulouse Métropole un centre d’innovation et de recherche, Sylvie Rouillon-Valdiguié peut donc fonder de grands espoirs sur l’année 2016.
Source : objectifnews.latribune.fr
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