Le léger rebond du marché du tourisme d’affaires en 2013 (+1,1 %) ne masque pas pour autant les bouleversements en cours. Si le nombre d’événements se maintient, leur nature évolue. L’aspect tape-à-l’œil laisse la place à des projets dans lesquels les participants se projettent et trouvent du sens.
Originalité et authenticité, loin de la ville
La convivialité et l’authenticité remplacent le luxe et le surfait. Les destinations atypiques telles que le Pic du Midi ou le Louvre-Lens remportent désormais les faveurs des organisateurs, reléguant les destinations bling-bling et déjà-vu au second rang.
Le tourisme d’affaires urbain est particulièrement touché par cette nouvelle donne : si Paris conserve des atouts indéniables, c’est loin du brouhaha de la vie urbaine que sont désormais programmés les séminaires d’entreprises, dits « séminaires verts« . En Europe, les capitales de Londres et de Bruxelles résistent à cette érosion du nombre d’événements en jouant habilement sur l’accessibilité et sur l’originalité. Mais la nécessité de se déconnecter de son cadre quotidien, symbolisé par la ville, est devenue une réelle priorité.
De nouvelles attentes
Actuellement, les entreprises connaissent des restrictions budgétaires qui les obligent à être attentives à leurs dépenses, y compris en matière de séminaires d’entreprise. Pourtant, elles misent toujours sur la valeur ajoutée pour leur dynamique interne que procure ce type d’événement MICE. Il s’agit de ressouder des équipes parfois chahutées par les réductions d’effectifs et les réorganisations managériales. Il s’agit aussi de capter les jeunes cadres et de conserver les forces vives de l’entreprise afin de réduire les effets néfastes du turn-over.
Les salariés sont aussi convaincus des bienfaits d’un séminaire ou d’une convention : 9 sur 10 se disent enthousiastes à cette idée, même s’ils désirent maintenant passer du simple rôle de spectateur à celui d’acteur.
Une offre qui s’adapte
Nantes, Lyon, Toulouse ou Aix en Provence : autant de destinations qui parviennent à attirer les événements d’entreprises. L’accessibilité joue aujourd’hui un rôle essentiel. A 30 km de Marseille, Aix-en-Provence par exemple bénéficie d’une position majeure au sein des réseaux de transport nationaux : gare TGV, aéroport international, etc.
La proximité de la mer est également plébiscitée par les organisateurs, tout comme la montagne. Si les stations alpines évitent de proposer un séjour trop luxueux, la moyenne montagne, comme le Jura, capte des événements grâce à un coût plus faible et une posture hors de sentiers battus.
De plus en plus, les programmes sont allégés, les activités sportives trop clivantes sont délaissées au profit d’activités culturelles et environnementales. Les participants viennent chercher du sens à travers l’éco-tourisme, la découverte des produits du terroir et du savoir-faire artisanal…
C’est parce que Seminup a bien perçu ces changements que nos équipes se mettent au diapason en affichant des prestations basées sur l’adaptabilité et la réactivité. Pour plus d’informations, contactez-nous directement au 01 49 52 60 07.
Pour aller plus loin : https://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/seminaires-dentreprise-ville-mer-ou-montagne-21369/
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