Etat du marché MICE français en 2013
Le tourisme d’affaires en France stagne en 2013, marquant toutefois une inflexion après deux années de baisses consécutives. Évalué à 8,55 milliards d’euros par l’étude annuelle de Coach Omnium, ce marché connaît une hausse de 1,1 %. Le secteur se concentre surtout sur les séminaires d’entreprise : 80 % en 2013, contre 77 % en 2012.
Viennent ensuite les manifestations événementielles et les conventions. Les événements plus conséquents tels que les congrès et les opérations incentives ont moins la côte.
Évolution de la demande MICE en France
Malgré la recherche constante d’économies, les entreprises continuent de se projeter sur le marché du tourisme d’affaires, 37 % d’entre elles admettant organiser au moins trois rendez-vous chaque année.
Si le nombre de participants n’a pas changé, évalué entre 20 et 100, la durée des réunions professionnelles est plus courte : 32 % sur une demi-journée, 58 % sur une journée.
Le lieu d’hébergement recherché est moins luxueux, les hôtels 3 et 4 étoiles restant privilégiés.
Le planning des activités est allégé et les séances de travail plus dominantes : 54 % déclarent ne jamais ou rarement organiser d’activités annexes. Les activités sportives demeurent majoritaires, même si les activités dites de nature progressent.
Zoom sur l’international
Au niveau européen, l’étude montre une baisse des dépenses MICE et du nombre de participants, à hauteur de 1,8 %, le nombre de meeting restant sensiblement le même.
Avec des signes de croissance perceptibles, l’Allemagne et le Royaume-Uni se distinguent. En termes d’optimisme, hormis la France, tous les pays européens envisagent une reprise de ce secteur d’activités.
En Amérique du Nord, les prévisions misent sur une légère croissance de 1,4 %, en 2014. Le reste du continent est plus frileux, les projections prévoyant une baisse des dépenses MICE de 1,4 %, mais un nombre d’événements stable. La hausse de la taxe des importations argentines couplée aux Mondiaux de football au Brésil risquent en effet de favoriser des réunions d’entreprises locales.
Dans la zone Asie-pacifique, on évoque une baisse de 1,2 % du nombre d’événements et de 3,6 % des dépenses MICE. La principale cause sont les fortes augmentations en la matière des années précédentes.
Sources :