Depuis 1992, la société Coach Omnium s’applique à mener une enquête annuelle afin d’évaluer la demande en tourisme d’affaires de groupes. Très utile pour les professionnels et les prestataires ayant une activité MICE, elle permet de se faire une idée assez claire des motivations, attentes et besoins des organisateurs de séminaires.
Les dépenses MICE ont reculé de 5,2% en 2014
La dernière étude annonce une baisse des dépenses MICE de 5.2% en 2014 par rapport à 2013. Ce résultat reste cependant à relativiser. L’année 2013 avait été meilleure que 2012 et les chiffres des années précédentes montrent clairement une évolution faite de hauts et de bas.
En effet, des hausses ont été observé en 2010, 2011 et 2013. Il est donc difficile actuellement de comprendre et, encore plus, de prévoir les achats depuis la crise économique de 2008.
Des changements de comportements notables du côté des entreprises
Bien que la demande MICE soit toujours d’actualité, elle est, comme on l’a vue, irrégulière et difficilement prévisible. Ce point est renforcé par le fait que les entreprises anticipent en général de moins en moins l’organisation d’évènement et vivent maintenant au jour le jour.
Des changements non négligeables se font sentir quant aux attentes et envies du client. Par rapport aux années précédentes, les séminaires ont diminué de 15% mais en contre parti, les séminaires de stimulation (incentive) redémarrent pour la première fois depuis 2008. On observe également des changements dans le choix du lieu du séminaire. Ceux-ci se font de moins en moins à l’hôtel, les entreprises recherchant des lieux plus originaux et insolites.
Des budgets adaptés aux priorités de l’entreprise
56.3% des personnes interrogées attestent avoir reçu des consignes visant la diminution des budgets et la réalisation d’économie et 62% pensent que cette baisse de budget MICE est dû au contexte de crise économique.
Si des restrictions budgétaires se font sentir, les entreprises continuent cependant à privilégier les hôtels trois ou quatre étoiles plutôt que de se tourner vers le bas de gamme. Ces contraintes budgétaires offrent également la possibilité de dynamiser les structures d’accueil françaises dans la mesure où le choix d’un séminaire à l’étranger se fait de moins en moins.
On remarque également que les budgets par participants sont plus importants qu’auparavant. Par conséquent, les restrictions économiques ne s’appliquent par sur tous les aspects de l’évènement.
Ainsi, malgré le climat économique peu favorable, les prestations MICE ont encore de belles perspectives d’avenir devant elles. En effet, sur dix participants, neuf en moyenne sont enthousiastes à l’idée de participer à un évènement type séminaire.
De plus le développement des technologies digitales encore peu utilisées dans ce domaine promet de nouvelles innovations pour les années à venir.
Source : http://www.coachomnium.com/bonus/80-etude-tourisme-daffaires-mice.html
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